Depuis ses débuts, Google a toujours cherché à offrir aux internautes des résultats de recherche pertinents, fiables et de qualité. L’utilisation intensive des outils d’IA génératives a conduit à une multiplication exponentielle des contenus publiés sur Internet. Google ne condamne pas cet usage mais identifie et rétrograde les contenus qui n’apportent pas de réelle plus-value, en particulier ceux générés à 100 % par des outils d’IA avec peu ou pas d’enrichissement humain.
Google ne désapprouve pas l’utilisation des outils d’AI pour créer du contenu
L’entreprise le répète : c’est la qualité, la pertinence et la valeur ajoutée qui comptent, non l’origine du texte. En ce sens, des contenus générés avec l’aide d’une IA générative peuvent tout à fait bien se positionner dans les résultats de recherche… s’ils sont conçus pour informer, répondre à une intention de recherche ou encore résoudre un problème. En d’autres termes, c’est la qualité du contenu qui compte, et en particulier le respect des critères E-E-A-T (Expertise, Experience, Authoritativeness, Trustworthiness – Expertise, Expérience, Autorité, Fiabilité).
Une étude menée par Semrush en décembre 2024 a analysé 20 000 articles et interrogé plus de 700 professionnels du marketing. Les résultats confirment que Google ne pénalise pas les contenus générés avec l’aide de l’IA : ils peuvent très bien se classer dans les résultats du moteur de recherche, à condition qu’ils soient de qualité et enrichis par l’Humain.
L’algorithme se durcit face aux abus depuis 2024
Cependant, face aux abus, Google a introduit des mises à jour significatives dans ses algorithmes à partir de mars 2024. Ces évolutions visent explicitement à pénaliser les pratiques de génération massive de contenus à des fins d’optimisation du référencement naturel (SEO). Par exemple, des articles générés automatiquement et bourrés de mots-clés ou des pages créées uniquement pour capter du trafic sans répondre aux besoins réels des utilisateurs sont désormais considérés comme du « spam » par Google.
En parallèle, les « Search Quality Raters Guidelines » ont été mises à jour début 2025. Les évaluateurs sont invités à accorder la note la plus basse si tout (ou presque tout) le contenu d’une page est généré automatiquement par une IA. Sont particulièrement visés les textes produits avec peu d’effort, pas ou peu originaux et qui n’apportent aucune ou peu de valeur ajoutée aux visiteurs.
Quelles sont les pratiques pénalisées par Google ?
Avec ces mises à jour et nouvelles directives, Google cible les pratiques suivantes :
- Production massive et automatisés de contenus : sites dont les pages et articles sont créés à la chaîne, souvent à partir de modèles IA, sans personnalisation ni enrichissement.
- Contenus recyclés ou reformulés : textes repris d’autres sources avec des paraphrases automatiques, sans ajout de valeur significative.
- Manque d’originalité : articles qui répètent des informations déjà disponibles ailleurs sans offrir de nouvelles perspectives ou analyses.
- Optimisation SEO abusive : contenus bourrés de mots-clés ou conçus uniquement pour manipuler les classements, au détriment de l’expérience utilisateur.
À l’inverse, quels contenus valorise Google ?
Les contenus valorisés par Google répondent en définitive toujours aux mêmes critères :
- Ils répondent aux besoins et intentions des utilisateurs, et leur apportent de la valeur, des réponses à leurs questions, etc.
- Ils contiennent des informations singulières et/ou ont un angle éditorial original, basés sur une expertise ou une expérience concrète.
- Ils sont soigneusement rédigés, même si l’IA est utilisée comme outil d’assistance à leur création.
Finalement, en guise de conclusion, une seule chose reste constante : seule la qualité et la valeur réelle offertes aux internautes garantissent un bon référencement naturel durable. C’est ce que nous défendons depuis la création de l’agence !
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